1978-83 : Des instruments juridiques pour conduire une politique d’établissement

Le Pr Roland Omnès, physicien théoricien, est élu en juin 1978 par le conseil d’université et exerce son mandat jusqu’en juin 1983.

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« Une élection avec un minimum de problèmes. Le seul point notable était le désir des centres autres qu’Orsay de ne pas toujours avoir un président orcéen ». Il préside la Conférence des Présidents d’Université, de janvier 1981 à septembre 1982, période de “l’alternance”, et y prépare la loi Savary. Durant son mandat, Roland Omnès veille à l’équilibre entre les centres. Il obtient, en particulier des transferts de postes d’une composante à une autre, un pas important vers l’unité. En matière de recherche et d’enseignement, la période n’est pas favorable à de grands projets. Le gouvernement de Raymond Barre veut relever la situation économique très fragile. L’accession de François Mitterrand à la présidence de la République change un peu la donne. L’un des grands thèmes porté par les syndicats de chercheurs avant 1981 est leur refus de relations plus étroites avec l’industrie. La recherche, hors de toute considération mercantile, est la seule recherche possible. Les statuts de l’université prévoient donc qu’aucune clause de confidentialité ne peut être exigée dans les éventuels contrats passés avec l’industrie. Un “règlement de la formation continue” est mis en place. Il prévoit la création d’un service de la formation continue, commun à tous les UER et IUT. Les relations internationales concernent avant tout la recherche et sont à l’initiative des laboratoires. L’université ne s’occupe que d’organiser des cérémonies de remises de doctorats honoris causa prestigieuses.

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