4G : le futur bientôt présent sur le campus d’Orsay !

La nouvelle norme de réseau mobile qui doit, à terme succéder à l’actuelle technologie 3G, sera dans quelques mois, testée grandeur nature sur le campus d’Orsay.

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Télécharger (légalement bien sûr) un film en quelques minutes, visionner et diffuser médias et vidéos sans aucune saccade, suivre des cours à distance… bienvenue dans le monde de la 4G, le futur réseau mobile haut débit. Ses avantages?  Là où la 3G plafonne à un débit de 7Mb/s, la 4G offre un débit montant de 50 Mb/s et descendant de 100 Mb/s, avec en outre, des émissions électromagnétiques à des niveaux inférieurs à ceux de la 3G. Aujourd’hui encore futuriste pour la plupart d’entre nous, il deviendra réalité en Essonne et notamment sur le campus de l’Université  Paris-Sud à Orsay, l’un des trois lieux d’implantations des points d’émissions avec Polytechnique (Palaiseau) et HEC (Jouy-en-Josas).

Une plate-forme pour les usages numériques expérimentaux
A l’origine de cette expérience, le projet Neptune pour Nouvelle Plateforme pour les Usages Numériques Expérimentaux, un projet labellisé par le pôle de compétitivité Systematic. Cette plateforme d’innovation a pour vocation de mettre en place un réseau expérimental de très haut débit sans fil, s’appuyant sur la technologie LTE (Long Term Evolution). Ce réseau expérimental permettra de tester, au travers d’un panel de betâ-testeurs sélectionné par chacun des trois sites (étudiants, chercheurs, personnel administratif), les services, usages et technologies précurseurs des réseaux sans fil très haut débit 4G qui seront mis à disposition sur le marché dans les années à venir. Grâce à Neptune, les utilisateurs pourront mettre au point et optimiser rapidement les performances de leurs applications ou technologies mobiles innovantes, ce qui leur permettra d’affiner leur modèle économique et d’accélérer la mise sur le marché. Ce projet, mené par des industriels, au premier rang desquels le Groupe Altran, Alcatel-Lucent et Orange, des éditeurs de logiciels ou encore des établissements d’enseignement supérieur et de recherche tels l’Université Paris-Sud, représente un investissement de 4,6 M€ auxquels participent l’Etat, la Région Ile de France et le Conseil Général de l’Essonne. Si l’expérience s’avère concluante, les premiers abonnements en téléphonie 4G pourraient être disponibles dès 2012. Les opérateurs téléphoniques traditionnels sont déjà dans les starting-blocks…

CONTACT :
Robin CARNINO
Direction Informatique, robin.carnino@u-psud.fr

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