1994-98 : L’affirmation d’une stratégie d’établissement

Élu en décembre 1993, le Pr Alain Gaudemer prend ses fonctions en janvier 1994 et termine son mandat en décembre 1998. Trois grandes caractéristiques marquent cette période.

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La crise économique a des conséquences graves sur l’emploi des jeunes diplômés et oblige la communauté universitaire à réfléchir aux objectifs de l’université en termes de débouchés pour les étudiants. Aussi des filières professionnalisées
d’enseignement se structurent et se mettent en place dans la continuité des initiatives précédentes : filières d’ingénieur, apprentissage. Se développent les partenariats avec les collectivités territoriales, les organismes de recherche et les entreprises. Ils concernent aussi bien l’enseignement (professionnalisation, apprentissage) que la recherche (nouvelles unités mixtes de recherche notamment en pharmacie, grands équipements, projets européens). Les liens avec les écoles ou les universités voisines se renforcent ainsi qu’avec des établissements d’enseignement supérieur étrangers désireux de collaborer avec Paris-Sud pour développer des projets de recherche communs (Programme Cadre de Recherche et de Développement Européen) ou d’enseignement (externalisation de filières). Enfin, la préparation du contrat quadriennal 1999-2003 est l’occasion d’une analyse approfondie des forces et des faiblesses de l’Université et d’un effort collectif de prospective jamais réalisés auparavant à cette échelle. Des relations se structurent entre les différentes composantes de l’Université avec des premières tentatives, encore timides, de mutualisation des moyens. On peut citer comme exemples la création du réseau informatique haut débit, ou le redéploiement d’emplois d’enseignants-chercheurs afin d’assurer une meilleure répartition des charges d’enseignement De Pierre Jacquinot, en passant par Robert Chabbal, Catherine Bréchignac et Alain Fuchs, l’Université Paris-Sud est l’établissement qui a fourni le plus de directeurs généraux au CNRS…

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