1999-2003 : L’établissement à l’heure européenne

La présidence de Xavier Chapuisat, de janvier 1999 à décembre 2003, est marquée par un changement de ton dans la direction de l’établissement.

©JACQUES POCHARD

Les relations avec les composantes doivent évoluer afin que se structure un établissement plus unifié. Le Président s’y emploie à travers la mise en place d’une politique d’établissement volontariste allant parfois jusqu’à l’affrontement avec les partenaires institutionnels de l’université : l’État et le CNRS. Ce changement se traduit également au niveau des services administratifs. Avec l’aide du Secrétaire général de l’établissement, une nouvelle dynamique est insufflée et des liens retissés dans et entre les services centraux et décentralisés de l’établissement. De nombreux services sont créés ou structurés : service d’activités industrielles et commerciales, Maison des études, direction de la communication, direction des ressources humaines …  La réforme dite du LMD mobilise les équipes et conduit à une refonte de tout l’enseignement dispensé à l’université. Elle fait naître, en particulier, de nombreuses formations interdisciplinaires et, donc, inter-composantes. En 2003, une nouvelle composante de l’université voit le jour, l’UFR STAPS issue de la division STAPS de la Faculté des Sciences. Jean Bertsch en prend la direction. Se dessine ainsi, au cours de ce mandat, le visage d’une université de réputation internationale soulignée par le «classement de Shanghai » qui introduit pour la première fois en 2003,  l’Université Paris-Sud au 73e rang des universités mondiales et au second rang des établissements d’enseignement supérieur en France.

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